La rue était vide. Vide de vie, vide de sens... Vide de Toi. Les rires lointains des enfants rappelaient l'existence du bonheur. La balançoire grinçait au rythme des rafales. Elans de force, élans d'amour. Les souvenirs, reminescences de ces rares moments de joie, m'aidaient à persuader mon coeur : la passion allait revenir, ne manquait qu'un geste de Ta part. Et Stendhal, ouvert page 478 sur cet épigraphe de Lope de Vega. "Mais si je prends de ce plaisir avec tant de prudence et de circonspection, ce ne sera plus un plaisir pour moi." En ce moment précis, j'avais besoin d'écrire. Pour me débarrasser de cette sensation désagréable à l'estomac. Ce n'était ni la peur, ni la faim, ni l'envie, qui me tiraillaient : ces maux de ventre là je les aurais reconnus pour les avoir si souvent rencontrés. Ou plutôt si. C'était la peur de te perdre, la faim de tes lèvres sur les miennes et l'envie de te voir qui me faisaient souffir. C'était l'amour. Et cette sensation-là, c'était la première fois que je la rencontrais. Listenning to : You Found Me - The Fray
Feel: Pensive
Feel like: beaucoup trop de choses
Feel: Pensive
Feel like: beaucoup trop de choses
NB: Est-ce juste une impression, ou j'ai vraiment pas de chance en ce moment ? Exemple flagrant : je dois aller en ville, pour rendre un dossier important. et *owWw quelle chance* c'est dans la ville où il habite... je me dis donc, naturellement, qu'il serait probable que je le croise. Mais